jeudi 26 mars 2020

La théorie des moutons de panurge (RESTEZ CHEZ VOUS)

Bêêêêê ! Quoi ?!

 Alors que nous arrivons, selon le microcosme politiquo scientifico médiatique, au pic de l'épidémie du Coronavirus en France actuellement, il a été annoncé  à plusieurs reprises le durcissement du confinement et des règles de déplacement : 


On pourrait discuter au premier abord du temps de latence du gouvernement dans le fait de prendre des mesures un peu tardives et plus strictes (fallait-il imposer un confinement total d'entrée de jeu par exemple ?) mais là n'est pas la question dans ce billet car ce qui ce m'intéresse c'est cette faculté qu'ont les français à ne pas (peu) respecter les règles sanitaires préconisées actuellement puisqu'il s'agit bien là d'un effort, pourtant simple, de solidarité pour ne pas disséminer le virus : celui qui est de restez chez soi sortiiiireeuuuhhhh parce qu'on en a envie, parce qu'il fait beau, parce qu'on a pas conscience du danger (oui invisible certes, mais omniprésent et ce n'est pas faute d'en parler).



Mais non, le français persiste et signe : il sort en ayant donc conscience des préconisations, des avertissements, du nombre de décès abominables décomptés chaque jour qui passe 😓 Peut-on parler d'inconscience ? d'égoïsme ? de défiance ? Oui sans doute un peu de tout cela mais je ne peux m'empêcher de faire le lien (pertinent ou non) avec le comportement des jeunes enfants. Effarant comme on peut avoir l'impression que les gens agissent comme des enfants de 2 ans dès lors qu'il y a des nouvelles règles établies et que l'on perturbe sa vie quotidienne et sa routine. Attention il ne s'agit pas d'une généralité et heureusement ! mais il y a de quoi se poser des questions. Qu'est-ce qui peut bien se passer dans l'esprit d'un gars par exemple qui se met soudain à avoir une passion pour le footing en plein confinement ? Non mais sans rire ? 


Dingue non ? La vidéo n'a pas de réel intérêt mais c'est pour vous montrer à quel point nous en sommes rendus vis-à-vis de la gravité de la situation actuelle. Pour comprendre cela, je vous propose que l'on plonge dans le cerveau d'un enfant en bas âge pour comprendre cette "pulsion" et ces tenants et aboutissants avec, tout d'abord, la pyramide de Mr MASLOW : 



Sans trop me tromper nous sommes plutôt sur un besoin physiologique bien que l'on pourrait associer à cette envie irrépressible de courir, de prendre l'air à un besoin d'appartenance et faire partie d'un groupe mais en l’occurrence, en présence de M'sieur Coronavirus, on va éviter de se regrouper. Pour un enfant de 2 ans, courir est instinctif et bel et bien physiologique au même que titre que manger par exemple que l'on va plutôt faire naturellement chez soi, comme boire, se reproduire (quoique ... oh ça va hein) etc. Bouger, faire du sport est donc possible aussi sans forcément sortir à l'extérieur. 
Mais, soyons rationnels, je ne dis pas que bouger c'est mal hein.  D'ailleurs, si on en croit le PNNS (Programme National Nutrition Santé) on en toujours à "Manger, bouger" donc forcément, le gars en est peut-être encore à devoir manger 5 fruits et légumes chaque jour puis du coup de bouger, forcément ... Quoique ... 

LOL ! MAJ DU SITE
Cela dit, sans me faire l'avocat du diable et selon un extrait de l'excellent ouvrage "Guide de l'assistante maternelle" d'Isabelle Carles : " ... Dans sa théorie, Maslow développe l'idée que l'homme a besoin d'évoluer et qu'il ne peut accéder à un niveau supérieur dans la pyramide que s'il a satisfait aux besoins de l'étage inférieur. Il existe également une interaction, c'est-à-dire une influence d'un besoin sur l'autre. On peut aisément comprendre qu'un jeune enfant qui a faim ne pourra pas trouver de plaisir à jouer si son besoin d'alimentation n'est pas satisfait. Nombreux sont les autres théoriciens qui ont développé leur conception de la prise en charge d'un individu sur l'observation de l'être humain. C'est ainsi qu'ils ont déterminé des besoins fondamentaux. Le besoin fondamental est l'expression de ce qui est nécessaire à l'entretien de la vie. Peut-on en effet vivre sans respirer, sans boire, sans communication avec autrui ... Si l'un de ces besoins fait défaut tant sur le plan biologique, culturel ou spirituel, l'individu éprouve alors un mal-être, un déséquilibre."

On pourrait donc en déduire que courir, bouger résulte du besoin d'être en phase avec soi-même et de se sentir en sécurité ... Mouais ... De là à en déduire que tout le monde le fasse en même temps ---> La théorie du mouton de panurge pourrait-on dire ... 
Mais bref, revenons à nos moutons ... et à notre enfant de 2 ans.
Le fameux "terrible two" ! D'un point de vue sensori-moteur, nous avons donc vu que l'enfant sait courir mais découvre également le monde qui l'entoure, il tentera des expériences et ira forcément à l'encontre du "NON !" qu'il comprend mais qu'il passe outre car il est "borderline", quitte à se mettre en danger sans en prendre conscience. Il en résulte de la même situation pour le français mouton qui court : il découvre le monde ... si si je vous le jure car il ne comprendra pas une situation tant qu'il ne la vit pas lui-même et il ne comprendra que par les images ! 
"Le poids des mots, le choc des photos" comme qui dirait la devise de Paris Match. Pour le choc des mots, on repassera hein vous l'aurez compris mais de bien des manières une image est bien plus parlante mine de rien : 

Coronavirus : trop de défunts et plus assez de place, la tragédie de Bergame (c'est en Italie ça compte pas dixit le coureur)

On pourrait aussi se demander s'il n'y a pas une défaillance majeure dans les jeux de transvasement ! Hé oui ! Quand on y pense, le jeu c'est du sérieux et sans parler de l'apprentissage de la propreté physique, on pourrait tenter de parler de propreté intellectuelle ?! Bref, la notion du dedans-dehors est importante et peut-être que le ces gens-là n'arrivent tout simplement pas à ingérer le caca insipide qu'on nous sort à longueur de journée en ce moment : 

Gnéééé ! Chui porte-parole du gouvernement et je ne sais pas mettre un masque !
Allons ... Soyons sérieux. Mine de rien il en faut un sacré sens du second degré pour pouvoir encaisser et absorber ce flot continu de paroles soporifiques. Faire un tri dans la surabondance d'informations en ce moment ce n'est pas simple il faut l'avouer.  Si nous étions gentils on pourrait en déduire qu'effectivement, courir pourrait libérer ses chakras avant de péter un plomb chez soi dans un confinement qui s'annonce un tantinet long. 
Le mot de la fin pour le petit Seb (3 ans) : "Les chefs ! Fermez vos bouches à caca et mettez une couche en guise de masque voilà ! Il y aura moins de monde pour courir dehors !"
Restez chez vous les gens. Vraiment.

Le tuto c'est cadeau Sibeth 😉












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